La
fasciite nécrosante est une infection rare de la peau et des tissus sous cutanés, se propageant le long des fascia, causée par des bactéries comme le streptocoque du groupe A (le plus fréquemment en cause),
Vibrio vulnificus,
Clostridium perfringens ou
Bacteroides fragilis.
Ces bactéries sont également appelées « Bactéries mangeuses de chair », mais cette appellation est fausse. En réalité, ces bactéries ne se nourrissent pas de la chair, mais libèrent des toxines mortelles pour les cellules vivantes, ainsi que des toxines, qui par leurs effets sur le système immunitaire, conduisent à la production de radicaux libres.
Symptômes
L’infection débute localement, sur une zone sujette à un
traumatisme, qui peut être sévère (comme le résultat d’une chirurgie), mineur, voire même non-apparent. Au début, la peau est très douloureuse mais sans aucun changement visible. Pendant l’évolution de la maladie, les tissus enflent, souvent en l’espace de quelques heures. La diarrhée et les vomissements sont des symptômes fréquents. L’inflammation reste invisible si la bactérie se trouve en profondeur dans les tissus. Si elle ne se trouve pas en profondeur, certains signes d’inflammation apparaissent rapidement, tels les rougeurs et les gonflements, ainsi que l’élévation de la température de la peau. La couleur de la peau peut progresser vers le violet et des cloques peuvent apparaître, suivies d’une
Nécrose des tissus sous-cutanés. Les patients atteints de fasciite nécrosante ont généralement de la
Fièvre et semblent très malades. Les cas les plus sévères se déroulent en seulement quelques heures, et le
Taux de mortalité est élevé, environ de 30 %. La douleur est intense, insuportable, ce symptôme permet de différencier une fasciite nécrosante d'une infection dermo-épidermique (exemple: l'érysipèle)
Traitement
Le traitement est médical et parfois chirurgical. L'
Antibiothérapie est nécessaire mais parfois, lorsqu'une partie a été nécrosée, elle doit être retirée afin d'empêcher toute autre propagation de la bactérie. Dans les cas les plus graves le traitement peut aller jusqu'à l'amputation.
Incidence
On estime entre 90 et 200 nouveaux cas au Canada chaque année, dont 20 à 30 sont mortels.
Liens externes